Jean-Pierre Lyonnet. Estampe pigmentaire "Façades Wallis" numérotée signée limitée

«Jean-Pierre Lyonnet. Estampe pigmentaire "Façades Wallis" numérotée signée limitée»

Description : Wallis
Thomas Wallis (1873-1953) architecte londonien, n’a jamais construit autre chose que des bâtiments industriels (plus d’une centaine entre1916 et 1939), Afin d’attirer une clientèle exigeante (notamment américaine) il pris l’habitude de signer ses œuvres du label Wallis, Gilbert & Partners, bien que ni Gilbert, ni les supposés Partners n’aient jamais existé ! A partir de 1925, lassé des colonnes grecs et des chapiteaux romains il se fit le promoteur d’un façadisme extravagant, inspiré d’un mélange improbable de motifs égypto-maya et de faïences multicolores, ordonnés selon une géométrie dynamique. Une douzaine de compagnies afficheront à la sortie des grandes métropoles cet optimisme acharné entre 1927 et 1938, laissant croire à certains que la « joie dans le travail » était une réalité (l’entrée monumentale était naturellement réservée aux dirigeants, les ouvriers avaient leur propre accès, beaucoup moins accueillant). Deux exemplaires seulement ont survécu au mépris qui précipita leur fin : les usines d’appareils ménagers Hoover à Londres (à droite)) et de pneumatiques India of Inchinnann à Glasgow (à gauche). L’usine Firestone (au centre), bien que protégée, a été rasée en un week-end, en 1980, et remplacée par une commune construction de verre et d’acier. Depuis, on déplore également l’injuste disparition des établissements Burton’s (Manchester), Freeder (Enfield) et Hall & Co (Croydon). En attendant ceux d’Elisabeh Arden (Acton) promis à une prochaine destruction. Qualifié par ses contemporains d’architecture publicitaire, l’œuvre de Thomas Wallis, fut longtemps interdite de séjour dans les revues d’architecture. Elle a fait un timide retour au titre d’objet exotique.