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GUARNIDO

L'expression « estampe numérique » est apparue à la fin des années 1980 pour désigner toutes les épreuves produites par une imprimante.
L’estampe numérique tire ses origines de l’histoire de l’estampe : « Depuis ses débuts, l’estampe a partie liée avec le progrès technologique. Elle prend son essor grâce à l’invention du papier et participe à l’évolution de la connaissance scientifique par sa situation quasi exclusive de diffusion de l’image. »
L'imprimerie et la reproduction mécanisée ont par la suite transformé les procédés artistiques tels que l'estampe
. La diffusion de la lithographie, de la sérigraphie et maintenant de l’impression numérique démontre une continuité dans l’évolution de l'estampe. Le développement de l'estampe numérique se fait en parallèle avec celui de l’art numérique et avec la popularisation de la photographie numérique. L’intérêt pour la photographie numérique a augmenté la demande en papiers et en encres archivistiques, de laquelle résulte une amélioration de la conservation des épreuves numériques.
Selon
Franck Bordas... "même si les hybridations sont plus fréquentes et souvent plus difficiles à distinguer, les notions de tirage de reproduction et d’estampe originale sont basées sur les mêmes distinctions : tirage d’après un original préexistant ou création spécifique d’un auteur." Pour répondre à ce questionnement, certains artistes créent leur œuvre sur un fichier unique qu'ils nomment « original », d’autres produisent des tirages limités (et numérotés) ; d’autres encore proposent des « open editions » (des tirages illimités). La valeur de l'œuvre est déterminée par l’existence ou non de multiples et par leur nombre.